Après avoir évaluer l'impact des perturbations sur les différents forçages, il est possible d'étudier l'impact de ces perturbations sur les expériences d'ensemble décrites précédemment.
Les figures 4.9, 4.10 et 4.11 représentent les rapports des variances de l'ensemble sur la variance totale de la hauteur de mer (SSH), de la la température de surface de l'océan (SST), de la salinité de surface de l'océan (SSS), de la température moyenne sur les 300 premiers mètres (T300) et de la salinité moyenne sur les 300 premiers mètres (S300) pour les régions NINO3, ATL1 et NW_EXTRATROP_ATL.
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Il apparaît clairement que la salinité (SSS et S300) est la variable la plus perturbée tandis que la température (SST et T300) est celle la moins perturbée. Ce résultat est plutôt conforme à l'incertitude estimée sur ces différentes variables.
D'autre part, les perturbations sur la SST sont souvent prédominantes sur la SST. Ce qui est assez attendu. Par contre, les perturbations sur les observations sont, sur les autres variables, souvent prédominantes. Les perturbations du flux d'eau douce ou des tensions de vents sont globalement moins importantes même si sur certaines régions elles peuvent, au contraire, être prédominantes.
Dans tout les cas, il apparaît que la somme des perturbations indépendantes
(SST, WND, EMP et OBS) est supérieure
aux pertubations issues de l'expérience ALL. Et même si
globalement les perturbations de l'expérience ALL sont les plus importantes
et sont très proches de l'expérience OBS, ce n'est pas le cas dans
toutes les régions comme par exemple la région NINO3.
Ces différents résultats permettent de mettre en évidence :
Ces différentes analyses nous poussent à regarder plus précisément
l'impact des observations d'une part (section 4.3), et à vérifier
que le caractère transitoire l'est effectivement (section 4.4).
Nicolas Daget 2007-02-08