Perturbation du flux d'eau douce

La même méthode que pour les forçages en tensions de vents est utilisée pour perturber les forçages en flux d'eau douce. En pratique, les perturbations en flux d'eau douce ne sont que des perturbations sur les précipitations. L'évaporation n'est pas prise en compte. Des différences sont caclulées entre les jeux de données mensuelles de précipitations suivants :

A ces différences mensuelles est ensuite retirée la climatologie. Les perturbations pour un mois et une année donnée sont alors alors choisies lors d'un tirage aléatoire sur les différences qui sont du même mois. Une interpolation linéaire est ensuite effectuée permettant d'obtenir les perturbations des forçages en flux d'eau douce pour chaque jour. Ces perturbations reflètent les incertitudes estimées sur les flux d'eau douce. Ces perturbations sont ensuite interpolées sur la grille du modèle (ORCA2) avec une méthode bicubique utilisant OASIS3 (Daget 2006 [3]).

La figure 3.2 représente quatre différentes perturbations de flux d'eau douce à la date du 1er janvier 1993.

Figure 3.2: Perturbations de flux d'eau douce le 1er janvier 1993
[perturbation 1] \includegraphics[width=0.40\textwidth]{EmP_pert1.eps.gz} [perturbation 2] \includegraphics[width=0.40\textwidth]{EmP_pert2.eps.gz} [perturbation 3] \includegraphics[width=0.40\textwidth]{EmP_pert3.eps.gz} [perturbation 4] \includegraphics[width=0.40\textwidth]{EmP_pert4.eps.gz}

Nicolas Daget 2007-02-08