Le calcul des variances d'erreur des observations est basée sur les travaux de Fu et al. 1993 [2] et Fukumori 2000 [3]. Il s'effectue préalablement les expériences d'assimilation de données. Il utilise les écarts des observations au modèle obtenu lors d'une expérience libre, c'est-à-dire sans assimilation. Ce cadre s'adapte très bien à l'utilisation d'OPAVAR qui est un outils de recherche. En effet, les expériences sont toujours effectuées avec le même jeu de données. Les variances d'erreur obtenues seront donc tout à fait cohérentes avec l'utilisation qui en sera faite ultérieurement.
L'estimateur de ces variances d'erreur des observations suppose l'indépendance et la stationnarité des différentes erreurs et du signal.
En définissant comme la valeur des observations et comme son équivalent modèle tel que , c'est-à-dire la valeur du modèle interpolée au point d'observation, alors et peuvent être défini comme la somme du signal vrai et de leurs erreurs respectives et :
En supposant que le signal vrai et les deux erreurs sont tous mutuellement décorrélés et avec une moyenne nulle, alors les covariances entre les observations et le modèle peuvent s'écrire :
En faisant l'hypothèse d'ergodicité, il est possible de remplacer les espérances statistiques par des moyennes spatiales et/ou temporelles. En substituant l'équation 3.5 dans les équations 3.3 et 3.4, les covariances d'erreur d'observations et du modèle peuvent s'écrire :
L'équation 3.6 peut ainsi servir à calculer les variances d'erreur d'observations.
Nicolas Daget 2007-02-08